2012
48ème congrès du GEM
Présider aux destinées de la société à laquelle on a consacré toute sa carrière professionnelle est un honneur, une charge et une responsabilité.
L’honneur est bien souvent celui que la jeunesse rend à l’âge et il n’y a pas lieu d’en tirer vanité. La charge, plus importante qu’on ne l’imagine, est prenante. Il ne s’agit pas seulement d’assister benoîtement aux réunions d’un bureau actif et vigilant, mené par un secrétaire général efficace, mais aussi d’orienter, de choisir et d’aider. Cela est particulièrement vrai en ces périodes de mutation de nos sociétés savantes vers de véritables sociétés professionnelles. La responsabilité est grande car responsable en charge de l’image de notre discipline, même pour un temps relativement court, il convient d’en donner le meilleur reflet et d’en favoriser la meilleure perception tant auprès du public qu’auprès des instances.
Cette année le congrès d’hiver, très proche des vacances de Noël et de la trêve des confiseurs ne nous permettra sans doute pas d’atteindre le millier de participants de l’an passé. Il se veut pourtant attractif et éclectique, allant des sujets les plus basiques de notre quotidien jusqu’aux avancées les plus récentes et porteuses de progrès. Chacun devrait y trouver enseignement, culture et réflexion, c’est du moins notre objectif. Didier Tabuteau orfèvre en la matière nous aidera à imaginer le système de santé de demain, celui dans lequel notre activité devra fonctionner, croître et embellir.
Bon congrès à tous.
Pr. François Moutet